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« C’est marrant, tu travailles sur un sujet de privilĂ©gié·e alors mĂȘme que tu n'as pas tous les privilĂšges »

Lorsqu’on m’a sorti cette phrase en 2022, j’ai accusĂ© le coup.

À l’époque, j’écrivais pour questionner le sens que l’on peut donner aujourd’hui Ă  nos parcours professionnels. À mes yeux, s’orienter post crise sanitaire dans un contexte Ă©conomico-socio-politique complexe Ă©tait dĂ©jĂ  difficile – mĂȘme en sortie de grande Ă©cole.

Hello !

Hello !

Et cette phrase m’a rappelĂ© :

→ Que lorsqu’éclate le scandale du Petit PaumĂ© de 2019, je suis en Ă©cole de commerce.

Cet Ă©vĂšnement ouvre une nouvelle remise en question sur l’entre-soi de certains milieux et l’omniprĂ©sence du racisme.

→ Qu’en 2020, j’intĂšgre une structure rĂ©fĂ©rente de l’ESS en stage.

MalgrĂ© un discours trĂšs inclusif, en interne, on se ressemble tous·tes. MĂȘme diplĂŽme bac +5 de grande Ă©cole, souvent mĂȘme milieu social, et mĂȘme couleur – nous ne sommes que 2 personnes noires. Curieuse, je demande pourquoi. La rĂ©ponse : « On a dĂ©jĂ  une diversitĂ© LGBTQIA+ ».

→ Et que lors de ma journĂ©e l’accueil dans ma nouvelle structure en 2022, la premiĂšre question qu’on me pose en guise d’icebreaker, c’est « Tu viens d’oĂč ? C’est tes parents qui sont venu·es en France ? ».

Depuis je me demande,

đŸ‘‰đŸŸÂ Â« Comment faire lorsqu’on est minorisé·e pour prendre sa place dans les milieux Ă  impact ? ».

đŸ‘‰đŸŸ Et « Comment sensibiliser aux enjeux de la diversitĂ© en entreprise pour crĂ©er des environnements vraiment inclusifs ? ».